abeilles devant entrée de ruche propolisée

abeilles devant entrée de ruche propolisée

vendredi 13 décembre 2013

Naissance surprise : Le fleuriste de Chon

Si vous lisez ce blog régulièrement vous aurez compris que j’aime écrire sur mes abeilles mais pas que. Entre le travail des colonies, les mises en pot, les paperasses de bureau, les enfants, cette vie hyperactive donc je m’ennuie un peu ! Alors j’écris. Plutôt que de laisser ces aventures dormir dans mes tiroirs (elles hibernent depuis des années) je vous propose de les lire. Je publie un premier roman via internet et les éditions du net.
C’est une fiction que j’ai imaginée en m’inspirant de lieux existants. Voici le pitch : Un jeune homme, Reimbo se rend à Chon pour enquêter sur la disparition de son frère. Il est recueilli par les habitants d’un château qui l’initient à la vie rurale. Que va-t-il découvrir ?

Ci-dessous les 12 premières pages pour vous donner une idée :

Si la lecture vous dit vous pouvez commander sur internet

Version papier : 15€
Version PDF : 8€
+3.10€ de frais de port

 Cela fait bien longtemps que j’hésite et gamberge sur mes corrections mais aujourd’hui Le fleuriste de Chon doit être partagé, lu, aimé, jeté. Quoiqu’il en soit il fera sa vie un peu plus loin de moi.


jeudi 28 novembre 2013

Marchés de Noël : idées cadeaux

Bonjour à tous
Les festivités commencent, les marchés de Noël aussi. Suivez mon parcours ce week end : Samedi 30 novembre de 9h à 18h à Villebois dans la petite salle des fêtes et dimanche 1 décembre de 10h à 18h à Lagnieu, à la salle polyvalente. Vous retrouverez les miels de l'année : Printemps, acacia, tilleul et été, le miel en section, les gâteaux "Pur Miel", les bougies (nouvelles venues) et des coffrets cadeau.
Pour les plus sages, il y a les sucettes...

Mon petit " Pur Miel" ...
...qui se mange trop vite
Bougies en cire d'abeille, confectionnées par mes soins, (les abeilles m'ont bien aidée pour la matière première).

version ruche et abeille
version unie
Coffret : L'abeille gourmande 
4 miels 250g, 1 gâteau "Pur Miel", 2 bougies

Panier 3 miels
3 miels de 250 grammes
coffret bois 4 miels
4 miels de 125 grammes

Il y aura des bonbons et du "Pur Miel" en dégustation et toujours de la discussion pour les bavards...






samedi 9 novembre 2013

Acherontia atropos... Cékoiça !



En septembre, nous avions recueilli une nouvelle pensionnaire : la chenille de sphinx à tête de mort. (voir le post du 21 septembre). Début octobre, la chenille s'enterre, elle se nymphose sous terre. Fin octobre la curiosité nous pousse à déterrer la chrysalide pour voir son état.


 La chenille s’est creusée une galerie confortable et la chrysalide est bien formée. Nous la replaçons délicatement dans sa loge sous terre dans l'aquarium appartement que nous lui avons installé.


Le 6 novembre au matin le papillon est né.


Il est énorme et duveteux,


Impressionnant avec ses couleurs orangées.

Lorsque nous nous approchons, il émet des sons particuliers proches du chant d’une cigale. C’est un cri d’alerte pour éloigner les curieux qui peuvent le déranger. Ce cri serait produit par l’expulsion violente d’air par le pharynx.
Notre spécimen a sous le thorax deux boules de poils roux. Ce serait apparemment des androconies, sorte d’organe odoriférant sécrétant des phéromones afin d’attirer les sphinx femelles. Notre papillon est donc un mâle.

Le sphinx à tête de mort est un des plus grands sphinx d’Europe, (les sphinx ou sphingidés sont une famille de papillons). C’est un migrateur. Il est largement répandu en Afrique et en Asie. Il apparaît en Europe vers la mi-mai et se reproduit à cette période. C’est la première génération de l’année. La seconde naît papillon en fin d’été et gagne des contrées plus chaudes pour se reproduire à son tour. C’est un insecte nocturne. Il est très friand de miel et s’introduit dans les ruches pour se gaver. Le sphinx à tête de mort doit son nom à la tache caractéristique sur le thorax ce qui lui valut une funeste réputation mais ce n’est en fait qu’un papillon.


jeudi 31 octobre 2013

samedi 26 octobre 2013

La poule ou l’avenir des abeilles

Petite comparaison d’hyménoptères :
L’abeille domestique est un hyménoptère, elle vit en colonie avec une reine, des ouvrières (femelles asexuées) et des mâles. Les mâles meurent en fin d’été et la colonie poursuit une vie ralentie en hiver, elles hiVernent, maintenant une température constante dans l’habitat pour ne pas mourir de froid et consomment les provisions qu’elles ont engrangées en fin de saison.
Contrairement à ses cousins directs les bourdons, guêpes et frelons, l’abeille passe l’hiver en groupe, avec sa colonie. Pour les colonies de bourdons, guêpes et frelons, la reine de l’année meurt en fin de saison, délaissée peu à peu par les ouvrières. De jeunes femelles sexuées naissent et s’accouplent avec les mâles. Elles seules survivront pendant l’hiver, à l’abri dans une anfractuosité du sol ou d’un mur… Au printemps, elles sortent et cherchent à nicher pour fonder une nouvelle colonie.
Les bourdons sont comme les abeilles domestiques, ils ne se nourrissent que de nectars et de pollens. Ils vivent en colonie moins développée que les abeilles mais sont de meilleurs pollinisateurs. Les guêpes et les frelons chassent d’autres insectes. Les ouvrières (qui elles ne se nourrissent que de substances sucrées) forment ainsi des boulettes d’insecte qu’elles distribuent aux larves pour les nourrir. Voilà comment on peut observer des frelons aux abords des ruches, chasser quelques abeilles. C’est le frelon européen ou Vespa Crabro.



Depuis une dizaine d’années, un nouveau prédateur fait des ravages dans les ruchers, le frelon asiatique ou Vespa Vetulina. Originaire d’Asie, il aurait été importé en France (Lot et Garonne) via un conteneur de poteries chinoises. Début des années 2000, il envahit la région du sud ouest et s‘étend aujourd’hui jusqu’en Bretagne et le sud de la France. Il n’y a pas encore eu de nid répertorié dans l’Ain mais sa progression ne fait aucun doute. Sa particularité est qu’il peut décimer une colonie d’abeilles. Les apiculteurs du sud ouest nous alertent sur les dommages énormes de ce prédateur. Rappelons que le frelon européen (Vespa Crabro) est un prédateur habituel de nos colonies et il n’occasionne que peu de dégâts. Nous pourrions dire que le frelon européen est un malfrat et le frelon asiatique un serial killer.



Les démarches administratives sont longues pour faire reconnaître une espèce invasive et obtenir les moyens qui en découlent pour son éradication ou du moins limiter ses populations. En septembre 2013, l’état autorise l’utilisation du dioxyde de soufre pour détruire les nids. Une première avancée mais ceci n’est que temporaire. Les apiculteurs réfléchissent à des solutions comme la construction de cages de fil de fer limitant le frelon asiatique dans ses attaques sur la planche d’envol de la ruche. Le piégeage des fondatrices au printemps reste une lutte efficace mais il impacte aussi les populations de frelon européen (qui ne doivent pas être menacées pour ne pas disparaître). Dans cette démarche, il faut chercher à limiter l’impact de l’humain, c’est-à-dire empêcher que notre société et nos besoins influent sur l’avenir de la planète (ce qui est malheureusement déjà amorcé). On ne doit pas détruire la faune endémique d’une région et anéantir les populations de frelons européens mais réguler les déséquilibres engendrés par des erreurs humaines comme l’introduction du frelon asiatique.

Un nouvel espoir dans la lutte naturelle a été mis en lumière par un apiculteur amateur du sud ouest. Il a remarqué que les poulets de son jardin, côtoyant ses ruches s’attaquent aux frelons asiatiques. La poule serait-elle l’avenir de l’abeille ?



L’apiculture de jardin pourrait alors survivre mais quant est-il des ruchers dans la campagne ? Car les poules ont aussi des prédateurs naturels comme le renard. Il faudrait alors des cages autour des ruchers pour contrer le renard. Le problème n’en finit pas mais sur le principe je trouve la solution naturelle et excellente. Et personne ne pourra breveter sur la poule insecticide et générer de profit grâce à ce nouveau « produit » !

mercredi 9 octobre 2013

Des gourmandes !

Les temps sont durs. Mes petites abeilles viennent faire leurs emplettes sur le marché à défaut de trouver des fleurs à butiner. Pourtant il y a encore les asters, le lierre et ses dernières fleurs à travers la campagne !

abeille sur bonbon au miel

Le gâteau Pur Miel, fraîchement sorti de mes activités d’automne n’est pas sans leur déplaire.




Comme les abeilles, retrouvez moi sur le marché de Lagnieu les vendredis matins et venez vous aussi déguster mes productions. Pensez à réserver vos cures de gelée royale, la production 2013 est déjà menacée de rupture de stock.
Et bonne fête à toutes les SYBILE du 9 octobre ;-)

dimanche 22 septembre 2013

Nouvelle pensionnaire

Avec le retour du soleil vive les sorties au jardin. Les enfants ont ainsi trouvé une étrange chenille. 

A l’aide de notre miniguide des papillons (Nathan), spécial enfant, nous découvrons que c’est une chenille de sphinx à tête de mort : un grand papillon de nuit dont la tache sur le thorax évoque le dessin d’une tête de mort. Aucun danger c’est un papillon migrateur qui se nourrit de nectar mais apprécie particulièrement le miel.

en combinaison hi tech, entre le parachute et la tenue disco

Evidemment nous recueillons la chenille, toujours curieux de l’observer un peu plus. Mais que mange t-elle ? Le guide précise qu’elle se développe sur la pomme de terre et autres solanacées. Cela nous permet de nous cultiver un peu l’esprit. Les solanacées (merci internet) sont une famille de plantes comprenant 2700 espèces dont la patate, la tomate, l’aubergine, le pétunia, le datura, la belladone, la mandragore ou encore le physalis… C’est fou tout ce que l’on apprend avec une chenille.

tête à gauche ave deux grands yeux noirs, trois segments thoraciques (jaune uni) portent trois paires de pattes
quatre autres segments portent des fausses pattes ou ventouses
sur chaque segment de corps le point noir est un stigmate (orifice de l'appareil respiratoire)
le corps se termine par une queue ou corne post abdominale


Nous préparons un gîte confortable pour la chenille dans l’aquarium familial qui a déjà accueilli diverses bestioles hormis des poissons. Nous mettons des pierres, des feuilles de tomates, aubergine et physalis sans oublier de la terre car la chenille fait sa chrysalide dans le sol.


affaire à suivre...

dimanche 15 septembre 2013

Les quatre temps

Non je ne vous parlerai pas de promotions au centre commercial des quatre temps dans le quartier de la Défense, en région parisienne, ni du moteur à combustion quatre temps…
Dans le Bugey et ailleurs, il s’agit d’un groupe de quatre périodes de trois jours (mercredi, vendredi et samedi) censés déterminer le temps qu’il fera les trois prochains mois. Ces rites sont d’origines mystérieuses, probablement des pratiques ancestrales de symboles païens reprises au fil du temps et des croyances par le catholicisme. Ce pourrait être des références aux fêtes païennes célébrant les semailles, les moissons et les vendanges. Elles furent ensuite trois jours de jeun liées aux fêtes chrétiennes du carême, de la pentecôte et de l’avent. Ces célébrations ont été abandonnées au fil du temps quand le jeun (évitant la famine) ne fut plus nécessaire.

Le temps du printemps est donc déterminé par les trois jours de la semaine suivant le premier dimanche du Carême (40 jours avant Pâques)
Le temps de l’été avec les trois jours de la semaine suivant la Pentecôte (50 jours après pâques)
Le temps de l’automne avec les trois jours de la semaine suivant la fête de la Sainte-Croix (14 septembre)
Et le temps de l’hiver par les trois jours de la semaine suivant le troisième dimanche de l’Avent – environs 15 jours avant noël

C’est quand même un peu compliqué de s’y retrouver, heureusement il y a le calendrier de la poste,


Nous voici aux quatre temps de l’automne les 18, 20 et 21 septembre prochains. Le mercredi donne le temps d'octobre, le vendredi celui de novembre et samedi celui de décembre. A qui veut ou non croire ces prédictions anciennes qui devaient bien tenir compte des observations naturelles de l’homme ou est ce un message des esprits de la nature ?


En espérant que l'automne nous soit clément et comme dirait une petite fille que je connais bien : "je sais pourquoi il fait toujours mauvais parce que l'on ne prend pas soin de la planète.


lundi 26 août 2013

2013 la barbe !

Lorsque la chaleur est trop importante et que la colonie ne peut maintenir une température convenable à l’intérieur de la ruche, une partie de la colonie sort et ventile pour refroidir la ruche, elles forment ainsi une barbe !



Pour l’apicultrice, la barbe est tout autre. La saison est difficile. Un dos capricieux, une production de miel catastrophique, des colonies d’abeilles en mal et des heures de travail pour pas grand-chose. Rien de bien encourageant en 2013. Le métier d’apiculteur est difficile, plus vraiment en adéquation avec notre société moderne. Pourtant…

Malgré les piqûres (auxquelles on s’habitue), la chaleur qui vous presse comme une éponge (quand la chaleur est là), les aléas de notre chère météo (qui vous rend humble face aux éléments) rien ne vaut ce rythme de vie au contact de la nature et c’est un bonheur de retrouver le doux bourdonnement de mes colonies qui me font oublier 2013 et les piqûres de la vie. C’est un drôle de choix pour certains mais je crois bien qu’il me convient et tend à me rendre heureuse. J’espère que par ce blog vous atteindrez un peu de cette nature toute puissante et magnifique.

lundi 19 août 2013

autre conte

Pour accompagner mon précédent post, ce soir sur France 3 à 22h55 est diffusé Liberté, drame de Tony Gatlif sur la vie d'une famille nomade pendant la seconde guerre mondiale. Mangifique film avec de très bons interprètes.
bande annonce - http://www.youtube.com/watch?v=zqYEcR8Go2o



samedi 17 août 2013

Petit conte d’été : l'abeille nomade


Il était une petite abeille nomade qui avait bien du mal à vivre dans la campagne. Ses ancêtres s’étaient vus décimés depuis des générations, des camps de la mort organisés mais tus aux yeux de tous. On lui avait imposé un carnet de circulation qu’elle devait présenter à chacun de ses déplacements car elle vivait en ruche nomade, donc sans domicile fixe. Difficile de ne pas vivre comme tout le monde. Sa ruche était certes bien plus spacieuse que les gîtes naturels des espèces endémiques car tout devait être concentré dans cet espace de vie unique. Elle avait le monde à découvrir et une liberté jalousée. Petit à petit on lui a refusé de vivre comme elle l’entendait, la parquant avec d’autres ruches nomades, concentrant les populations et accentuant la concurrence alimentaire. Elle s’est donc pliée à ce nouveau concept de vie : partager l’espace avec une quantité astronomique de ruches nomades. Pour s’installer sur de nouveaux champs, elle du s’imposer avec les autres ruches devenues ses compagnes d’infortune. On les décriait : voleuses de pollen, mangeuses de miel. Elles ne demandaient pourtant qu’à vivre comme l’avaient fait leurs parents : un mode de vie ancestrale et finalement bien plus endémique que la plupart des espèces installées dans la région. Mais l’ignorance est source de peur et de rejet. Elle était donc rejetée, ramenée à sa triste condition d’abeille nomade. Comme elle n’était pas plus intelligente que les autres, une haine tenace germa dans son petit corps d’insecte et elle se mit à piquer pour se défendre des intrus qui traînaient aux abords de sa ruche. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était tant rejetée. Oui elle ne voulait pas vivre comme les autres parce qu’on ne lui avait pas appris à vivre ainsi. Elle respectait les traditions de son peuple. Elle devait désormais entrer en lutte et la guerre n’était pas loin. Il était trop tard pour résoudre ce conflit : on ne s’inquiète de l’épine que lorsqu’elle est dans le pied. Dans ce monde uniformisé, où tout est dicté par les lois, où plus personne ne comprend son voisin, il manquait une grosse dose de tolérance pour laisser vivre la petite abeille nomade. Et doucement, après des heurts violents, des manifestations de rejet, l’abeille nomade se mit disparaître. Et c’est quand il ne resta plus que quelques abeilles nomades que le monde comprit qu’il avait perdu sa biodiversité, la richesse de sa culture avec sa multitude d’espèces toutes différentes mais essentielles à la compréhension du monde. Tout être est unique et a le droit à cette différence.


dimanche 4 août 2013

Une miellerie de 80 000 cm²

Vous êtes nombreux à vouloir visiter mon exploitation et voir comment on extrait le miel des alvéoles. Comme je n’ai pas encore de vrais locaux, j’ai réquisitionné l’abri de jardin de mes parents, construction de très bonne facture vu ce que je lui fais subir mais l’espace est un peu restreint. Pour vous décrire, imaginez une pièce de huit mètres carrés, dans lequel j’ai entreposé :

Une soixantaine de hausses plus ou moins pleine de miel, récoltées ces jours derniers, avec la précieuse aide de mon commis préféré, car mon dos est déjà parti en vacances.
  
  
Un bac à désoperculer : première étape de l’extraction. Je désopercule les cadres récoltés, j’enlève à l’aide d’une herse les opercules de cire qui referment les alvéoles pleines de miel.
  
  
Un extracteur : l’outil essentiel à l’extraction du miel. Les cadres désoperculés sont installés dans ce bidon géant qui tourne grâce à un moteur et fait fuir le miel des alvéoles. On appelle ça la force centrifuge.
  
  
Trois maturateurs de 100, 150 et 400 Kg de contenance, où je filtre le miel récolté et le laisse maturer.
  
  
Quelques étagères de miel déjà extrait et mis en pot. Oui j’ai un peu travaillé ce printemps.
  
  
Et les seaux de miels extraits en attente de mise en pot. J’ai déjà réalisé deux autres récoltes et extractions : miel de printemps et miel d’acacia.
  
  
Il ne me reste qu’un mètre carré d’espace pour travailler.
  
  
En n’oubliant pas les abeilles, par l’odeur alléchées, qui pillent allègrement par ces temps un peu secs. Le pillage est un phénomène propre aux abeilles (accompagnées aussi de quelques guêpes mais les populations ne sont pas très nombreuses cette année). Elles viennent lécher le miel puis repartent à leur colonie rameuter les copines pour revenir plus nombreuses. Je limite ce pillage en tenant fermé la miellerie mais l’abri de jardin n’est pas complètement hermétique et je subis le trou de miellée du mois d’août (manque de fleurs à butiner). Les abeilles sont à l’affût derrière la porte.

Je reconnais que vu le travail et la quantité de miel que j’extrais, l’abri de jardin n'est plus vraiment adapté, même s'il me rend de sacrés services. C’est l’objectif de 2013, trouver enfin un terrain agricole pour y construire une miellerie capable de tous vous accueillir.







mercredi 17 juillet 2013

Notre poison quotidien

Hier sur Arte était diffusé un documentaire réalisé en 2010 par Marie-Monique Robin : Notre poison quotidien. 

à voir et revoir sur le lien : http://www.youtube.com/watch?v=kdUrYTJHazQ (documentaire complet)
Rien de bien réjouissant mais très instructif pour ceux qui veulent savoir ce que nous mangeons : des poisons dans les pesticides, les additifs alimentaires et les plastiques alimentaires.
45 minutes consacrées à l'agriculture et l'utilisation des pesticides.
25 minutes sur les additifs alimentaires avec le cas de l’aspartame.
25 minutes sur les adjuvants chimiques des emballages plastiques avec le Bisphénol A.
20 minutes sur les interactions et l'effet cocktail des ces produits chimiques sur le corps humain.

Concernant les pesticides, de nombreux rapports toxicologiques paraissent chaque année mais se butent aux lobbying des grandes firmes phytosanitaires auprès de nos pouvoirs publics.
Pour l’aspartame, l'édulcorant disparaît discrètement de certaines boissons et se voit remplacé par d'autres additifs aussi sujets à question. L'aspartame est encore présent dans beaucoup de médicaments.
En 2010, l'état français a interdit la fabrication de biberons contenant du bisphénol A. Certains produits (comme les tickets de caisse) font désormais apparaître la mention "sans BPA". Mais l'adjuvant est toujours utilisé.
Une prise de conscience est en marche mais reste balbutiante. 
Aujourd'hui encore, la toxicité des produits chimiques est un sujet tabou alors que l'utilisation de ces "poisons quotidiens" remonte pourtant à plusieurs décennies.
Nous avons un énorme pouvoir en tant que consommateurs et nous pouvons boycotter certains produits sans pour autant consommer tout bio. 
Sur le principe de précaution, mieux vaut limiter les dégâts.


jeudi 11 juillet 2013

L'abeille gourmande vous a bien eu... !

Vous avez longuement réfléchi à ce que représentait la photo du post précédent. Certains ont vraiment une imagination débordante. Bravo pour ces réponses !!!
C'est une photo que j'ai réalisée lors de ma dernière vaisselle de dînette. 
L'intérieur d'un maturateur où le miel est stockée après l'extraction. C'est un peu épique de nettoyer ce maturateur d'une contenance de 400Kg et je dois quasiment  plonger dedans pour le sécher.
photo avec flash - pas facile

photo sans flash - trop facile
Pas de gagnant mais une dégustation de miel d'acacia 2013 à ceux qui se sont tentés à une réponse.

dimanche 7 juillet 2013

jeu concours

Nouveau petit jeu !
Que représente cette photo ?


avec un pot de miel à la clé !

dimanche 23 juin 2013

Autre discipline

Il fait beau et les abeilles, tout comme l'apicultrice ne chôment pas. Il a fallu récolter le miel d'acacia. Les rendements sont faibles et confirment la saison difficile que nous venons de passer mais ces miellées de début d'été ont aidés les colonies à reprendre de la vigueur. L'apicultrice aussi est de nouveau opérationnelle et comme je n'ai que peu de temps pour mon blog (je vous avais prévenu) j'en profite pour vous parler de toute autre chose.

Les samedi 29 et dimanche 30 juin, l'école de danse de Lagnieu organise son spectacle annuel. Un vrai spectacle avec beaucoup de danse mais pas seulement. Venez découvrir Dans'emble, une école pas comme les autres.

http://www.dansemble.org/


mercredi 12 juin 2013

Le temps des acacias

Voici enfin venu le temps des « acacias », de leur vrai nom robinier faux acacia (le « vrai » acacia est un autre genre d’arbre de la famille des mimosas et ne produit pas ce genre de nectar). 


Ils n’ont jamais fleuri aussi tardivement que cette année. 



Avec ces fleurs au subtil parfum, le soleil reparaît timidement et le travail au rucher se fait plus facilement. Les abeilles trouvent du nectar à profusion et cela agit directement sur le dynamisme des colonies.



J’ai récolté les hausses avec ce qu’il restait de miel de printemps (non grignoté par les abeilles pendant les semaines de pluie). 

cadre de miel operculé de cire

Il faut extraire le miel des cadres en le désoperculant de sa couche de cire, 

alvéoles de miel operculées à gauche et désoperculées à droite.

puis par un passage dans l’extracteur, appareil indispensable qui fait tourner les cadres, la force centrifuge aide le miel à couler des alvéoles.

mini miellerie pour mini récolte

Le miel de printemps cristallise très rapidement, certaines hausses ont des cadres de miel cristallisé, impossible de le récupérer. Je dois faire du tri dans les cadres pour remettre sur les ruches des cadres vides pour la récolte par les abeilles du nectar d’acacia. Je vous ferai un joli post sur la récolte quand les abeilles seront un peu plus calmes, elles sont d’humeur maussade quand le temps n’est pas au beau fixe. 
Me revoilà partie dans un rythme de travail plus intense où sont finies les heures de bureau. 

dimanche 2 juin 2013

Naissance surprise 2

Après le blockbuster du mois d’avril : Naissance surprise qui vous a beaucoup plu, après les insectes et le papillon, nouveau chapitre avec les mammifères : naissance de cinq petits chatons dans la maison de l’abeille gourmande.


Les contractions ont débuté vers 19h. Notre Câlinette, de son doux nom, a donné naissance à deux premiers chatons blancs tachés de noir.
Les deux filles de la maison assistent la petite chatte dans cette nouvelle expérience, Câlinette n’a qu’une dizaine de mois. Les hommes, quant à eux, s’occupent pour masquer leurs inquiétudes. L’ainée me demande si moi aussi j’ai mangé le placenta pour mes accouchements. Ah non ! Je n’en ai pas le souvenir.
Deuxième fournée avec deux chatons noirs tachés de blanc. C’est assez éprouvant mais l’instinct maternel de Câlinette lui dicte ce qu’il faut faire. Elle qui n’a pas eu de maman bien longtemps, nous l’avons trouvée quand elle avait un mois et demi environ, se débrouille très bien. Elle les lèche longuement. Nouvelle question : et toi tu nous as léchés aussi? Ah, nous les humains avons perdu tous nos instincts.
Ce n’est que plus tard, vers 21H, dans un dernier effort que la maman chatonnera (enfanter pour les chats) le dernier né de sa portée : tout noir celui là.



Les adultes sont rassurés (les portées de chat peuvent aller de 1 à 8 chatons). Il faut maintenant trouver une famille pour chacun de ces chatons quand ils seront sevrés, dans 2 ou 3 mois.