abeilles devant entrée de ruche propolisée

abeilles devant entrée de ruche propolisée

jeudi 31 octobre 2013

samedi 26 octobre 2013

La poule ou l’avenir des abeilles

Petite comparaison d’hyménoptères :
L’abeille domestique est un hyménoptère, elle vit en colonie avec une reine, des ouvrières (femelles asexuées) et des mâles. Les mâles meurent en fin d’été et la colonie poursuit une vie ralentie en hiver, elles hiVernent, maintenant une température constante dans l’habitat pour ne pas mourir de froid et consomment les provisions qu’elles ont engrangées en fin de saison.
Contrairement à ses cousins directs les bourdons, guêpes et frelons, l’abeille passe l’hiver en groupe, avec sa colonie. Pour les colonies de bourdons, guêpes et frelons, la reine de l’année meurt en fin de saison, délaissée peu à peu par les ouvrières. De jeunes femelles sexuées naissent et s’accouplent avec les mâles. Elles seules survivront pendant l’hiver, à l’abri dans une anfractuosité du sol ou d’un mur… Au printemps, elles sortent et cherchent à nicher pour fonder une nouvelle colonie.
Les bourdons sont comme les abeilles domestiques, ils ne se nourrissent que de nectars et de pollens. Ils vivent en colonie moins développée que les abeilles mais sont de meilleurs pollinisateurs. Les guêpes et les frelons chassent d’autres insectes. Les ouvrières (qui elles ne se nourrissent que de substances sucrées) forment ainsi des boulettes d’insecte qu’elles distribuent aux larves pour les nourrir. Voilà comment on peut observer des frelons aux abords des ruches, chasser quelques abeilles. C’est le frelon européen ou Vespa Crabro.



Depuis une dizaine d’années, un nouveau prédateur fait des ravages dans les ruchers, le frelon asiatique ou Vespa Vetulina. Originaire d’Asie, il aurait été importé en France (Lot et Garonne) via un conteneur de poteries chinoises. Début des années 2000, il envahit la région du sud ouest et s‘étend aujourd’hui jusqu’en Bretagne et le sud de la France. Il n’y a pas encore eu de nid répertorié dans l’Ain mais sa progression ne fait aucun doute. Sa particularité est qu’il peut décimer une colonie d’abeilles. Les apiculteurs du sud ouest nous alertent sur les dommages énormes de ce prédateur. Rappelons que le frelon européen (Vespa Crabro) est un prédateur habituel de nos colonies et il n’occasionne que peu de dégâts. Nous pourrions dire que le frelon européen est un malfrat et le frelon asiatique un serial killer.



Les démarches administratives sont longues pour faire reconnaître une espèce invasive et obtenir les moyens qui en découlent pour son éradication ou du moins limiter ses populations. En septembre 2013, l’état autorise l’utilisation du dioxyde de soufre pour détruire les nids. Une première avancée mais ceci n’est que temporaire. Les apiculteurs réfléchissent à des solutions comme la construction de cages de fil de fer limitant le frelon asiatique dans ses attaques sur la planche d’envol de la ruche. Le piégeage des fondatrices au printemps reste une lutte efficace mais il impacte aussi les populations de frelon européen (qui ne doivent pas être menacées pour ne pas disparaître). Dans cette démarche, il faut chercher à limiter l’impact de l’humain, c’est-à-dire empêcher que notre société et nos besoins influent sur l’avenir de la planète (ce qui est malheureusement déjà amorcé). On ne doit pas détruire la faune endémique d’une région et anéantir les populations de frelons européens mais réguler les déséquilibres engendrés par des erreurs humaines comme l’introduction du frelon asiatique.

Un nouvel espoir dans la lutte naturelle a été mis en lumière par un apiculteur amateur du sud ouest. Il a remarqué que les poulets de son jardin, côtoyant ses ruches s’attaquent aux frelons asiatiques. La poule serait-elle l’avenir de l’abeille ?



L’apiculture de jardin pourrait alors survivre mais quant est-il des ruchers dans la campagne ? Car les poules ont aussi des prédateurs naturels comme le renard. Il faudrait alors des cages autour des ruchers pour contrer le renard. Le problème n’en finit pas mais sur le principe je trouve la solution naturelle et excellente. Et personne ne pourra breveter sur la poule insecticide et générer de profit grâce à ce nouveau « produit » !

mercredi 9 octobre 2013

Des gourmandes !

Les temps sont durs. Mes petites abeilles viennent faire leurs emplettes sur le marché à défaut de trouver des fleurs à butiner. Pourtant il y a encore les asters, le lierre et ses dernières fleurs à travers la campagne !

abeille sur bonbon au miel

Le gâteau Pur Miel, fraîchement sorti de mes activités d’automne n’est pas sans leur déplaire.




Comme les abeilles, retrouvez moi sur le marché de Lagnieu les vendredis matins et venez vous aussi déguster mes productions. Pensez à réserver vos cures de gelée royale, la production 2013 est déjà menacée de rupture de stock.
Et bonne fête à toutes les SYBILE du 9 octobre ;-)